ARPANET, dans son intégralité Advanced Research Projects Agency Network, un réseau informatique expérimental qui a été le précurseur d’Internet.
L’Advanced Research Projects Agency (ARPA), une branche du ministère américain de la défense, a financé le développement du réseau ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network) à la fin des années 1960. Son objectif initial était de connecter les ordinateurs des institutions de recherche financées par le Pentagone via des lignes téléphoniques.
L’objectif d’ARPANET a toujours été académique plutôt que militaire, mais à mesure que de plus en plus d’installations académiques y étaient connectées, le réseau a pris la structure en forme de tentacule que les responsables militaires avaient envisagée. L’internet conserve essentiellement cette forme, mais à une échelle beaucoup plus grande.
Sujets
Les racines d’un réseau
Un paquet de données
Que s’est-il passé ?

Les racines d’un réseau
ARPANET a été le résultat d’une décennie de développement des communications informatiques, stimulé par les préoccupations militaires selon lesquelles les Soviétiques pourraient utiliser leurs bombardiers à réaction pour lancer des attaques nucléaires surprises contre les États-Unis.
Dans les années 1960, un système appelé SAGE (Semi-Automatic Ground Environment) avait été construit. Il utilisait des ordinateurs pour repérer les avions ennemis en approche et coordonner la réponse militaire. Le système comprenait 23 «centres de direction», chacun doté d’un énorme ordinateur central qui pouvait suivre 400 avions, distinguant les avions amis des bombardiers ennemis. Il a fallu six ans et 61 milliards de dollars pour mettre en place ce système.
Le nom du système indique son importance, comme le souligne l’auteur John Naughton. Le système n’étant que «semi-automatique», l’interaction humaine était essentielle. Pour Joseph Carl Robnett Licklider, qui allait devenir le premier directeur de l’Information Processing Techniques Office (IPTO) de l’ARPA, le réseau SAGE démontrait avant tout l’énorme pouvoir de l’informatique interactive ou, comme il l’appelait dans un essai fondateur de 1960, de la «symbiose homme-ordinateur».

Un paquet de données
ARPANET est né du désir de partager des informations sur de longues distances sans avoir besoin de connexions téléphoniques dédiées entre chaque ordinateur du réseau. Il s’est avéré que pour répondre à ce désir, la «commutation par paquets» était nécessaire.
Paul Baran, chercheur au groupe de réflexion RAND Corporation, a été le premier à proposer cette idée. Baran a été chargé d’élaborer un plan pour un réseau de communication informatique capable de survivre à une attaque nucléaire et de continuer à fonctionner. Il a mis au point un processus qu’il a appelé «routage de la patate chaude», qui est devenu plus tard la commutation de paquets.
À partir de l’hôte 1, les paquets vert, bleu et rouge sortent ; ils empruntent des routes différentes jusqu’à ce qu’ils atteignent l’hôte 2 ou reçoivent le message.

Foto fuente: Wikipedia
Les «paquets» sont de petits groupes d’informations digital divisés à partir de messages plus importants pour des raisons de commodité.
Pour illustrer en termes plus récents : un e-mail peut être divisé en de nombreux paquets électroniques d’informations et transmis presque au hasard dans le labyrinthe des lignes téléphoniques du pays.
Ils ne suivent pas tous le même itinéraire et ne doivent même pas nécessairement voyager dans un ordre séquentiel correct. Un modem les réassemble avec précision à l’extrémité du récepteur, car chaque paquet contient un «en-tête» d’identification, qui révèle quelle partie du message plus large il représente, ainsi que des instructions pour reconstituer le message prévu.
En outre, les paquets contiennent des mécanismes de vérification mathématique qui garantissent que les données ne sont pas perdues en transit. Le réseau sur lequel ils circulent, quant à lui, est constitué de commutateurs informatiques qui transmettent automatiquement les paquets à leur destination.
Les données par paquets rendent les communications informatiques plus viables au sein de l’infrastructure téléphonique existante en permettant à tous les paquets d’emprunter les chemins de moindre résistance, évitant ainsi les goulets d’étranglement des données numériques sur les lignes téléphoniques directes et spécialisées.

Que s’est-il passé ?
Au cours de ses dix premières années, ARPANET a servi de banc d’essai pour les innovations en matière de réseaux. De nouvelles applications et de nouveaux protocoles tels que Telnet, le protocole de transfert de fichiers (FTP) et le protocole de contrôle du réseau (NCP) étaient constamment conçus, testés et déployés sur le réseau.
En 1971, Ray Tomlinson de BBN a écrit le premier programme de courrier électronique et la communauté ARPANET l’a adopté instantanément.
Les «listes de diffusion», connues sous le nom de «LISTSERV», ont presque immédiatement suivi le courrier électronique, créant des groupes de discussion virtuels. L’une des premières listes de discussion par courrier électronique était SF-LOVERS, dédiée aux fans de science-fiction.
Ce que l’ARPANET ne pouvait pas faire, c’était communiquer avec aucun des autres réseaux informatiques qui ont inévitablement émergé dans son sillage.
Sa desing exigeait trop de contrôle et trop de normalisation entre les machines et les équipements du réseau, selon M. Naughton. Ainsi, au printemps 1973, Vinton Cerf et Bob Kahn ont commencé à chercher des moyens de connecter ARPANET à deux autres réseaux qui avaient émergé, à savoir SATNET (un réseau de satellites) et un système de radio par paquets basé à Hawaï appelé ALOHANET.
Un jour, alors qu’il attendait dans le hall d’un hôtel, Cerf a imaginé un nouveau protocole de communication informatique, une passerelle entre les réseaux, qui est devenu le protocole de contrôle de transmission/protocole Internet (TCP/IP). TCP/IP, testé pour la première fois sur l’ARPANET en 1977, était un moyen pour un réseau de transmettre des paquets de données à un autre, puis à un autre, et à un autre encore. Finalement, ce qu’ARPANET ne pouvait pas faire, c’était communiquer avec aucun des autres réseaux informatiques qui ont inévitablement émergé dans son sillage. Sa conception exigeait trop de contrôle et trop de standardisation entre les machines et les équipements du réseau, selon M. Naughton. Ainsi, au printemps 1973, Vinton Cerf et Bob Kahn ont commencé à étudier comment connecter ARPANET à deux autres réseaux qui avaient émergé, à savoir SATNET (un réseau de satellites) et un système de radio par paquets basé à Hawaï appelé ALOHANET. Un jour, alors qu’il attendait dans le hall d’un hôtel, Cerf a conçu un nouveau protocole de communication informatique, une passerelle entre les réseaux, qui est devenu connu sous le nom de protocole de contrôle de transmission/protocole Internet (TCP/IP). TCP/IP, testé pour la première fois sur l’ARPANET en 1977, était un moyen pour un réseau de transmettre des paquets de données à un autre, puis à un autre, et à un autre encore. À terme, lorsque l’internet sera constitué d’un réseau de réseaux, l’innovation de Cerf se révélera précieuse. Il reste le fondement de l’internet moderne.
Un jour, lorsque l’internet sera constitué d’un réseau de réseaux, l’innovation de Cerf se révélera précieuse.
Il reste le fondement de l’Internet moderne.
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